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Pontbarré |
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Avec ce premier opus publié, Michel
Lebrette questionne ce proche futur en développant un concept et un
style qui racontent la même solitude,
les mêmes finalités, les mêmes besoins que ceux d'aujourd'hui, mais dans un environnement
complètement réinventé. |
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Sous un
décor de science-fiction, c'est bien à un cheminement
philosophique d'un jeune homme auquel l’auteur nous
convie. La langue est belle et précise. Et le personnage
évolue avec une candeur première dans une quête
surprenante et inattendue dont les découvertes
incessantes provoquent l'évolution. Cette fuite de
l'Éden, cette reprise de son destin ne sont pas sans
secouer le lecteur d’aujourd’hui. Pourquoi vivons-nous?
De quoi l'avenir sera-t-il fait ? Dans un univers où
l'homme est condamné au moment présent, ne devons-nous
pas reconquérir les trésors de culture de la mémoire ?
Et cette reconquête n'est-elle pas la reprise en main
d'un moi renouvelé qui nous emmène à l'autre? Tout cela
s’avère très questionnant. |
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Au cours des
années 2030, dans un contexte de multiples crises migratoires,
environnementales et sanitaires, le président d’un pays nordique décide de profiter du réchauffement climatique et de sa mainmise sur
le gouvernement pour interdire à la population une zone auparavant
peu habitée et d’y construire une ville qu’on nomme Pontbarré. On y
élève une première génération d’enfants qui, dès leur puberté,
auront pour travail la surveillance d’un nombre impressionnant
d’androïdes et de robots, abandonnant ainsi, au chaos et à
l’extinction probable, les citoyens au sud de cette nouvelle ville
et dont le pont fermé empêche toute circulation. |
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En 2049, Greg s’installe dans l’une
de ces installations industrielles. Il y vit seul, au jour le jour,
sans se poser de questions. Une femme, plus âgée que lui et dont il
ignore l’origine, le visite régulièrement et lui apporte des livres
qu’il s’empresse de lire. Intrigué par l’écriture, il commence la
tenue d’un journal personnel. À la lecture de celui-ci, nous
découvrons un jeune homme coulant des jours tranquilles, jusqu’à ce
qu’une fissure apparaisse dans le tapis roulant de l’usine. Un
technicien est dépêché sur place et tout bascule alors dans un huis
clos imprévu. |
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